Salon d'écriture et de musique

Dans cette pièce régnait le calme de l’agitation artistique. Il y avait un joyeux désordre, Mais un organisation pourtant perceptible. C’était la pièce le plus utile à Tessay, bien avant la chambre, car il lui arrivait de dormir ici effondré de fatigue sur l’écritoire, parfois un luth entre les bras. Enlacé entre ses bras, comme si sa muse était encore là.

Dans un coins les instruments de musiques,


au milieu de la pièce, l’écritoire ou il passait des heures à refaires ses vers, a compter ses pieds.

[i] Lady rentra dans le salon de musique tenant dans sa main une écuelle d'étaim bien remplie de friandises et qu'elle avait recouverte d'un linge blanc.

Elle la posa à coté de l'écritoire, elle toucha de ses doigts les cordes du luth qu'elle fit résonner une à une .
Le son des cordes emplie toute la pièce et elle souria
elle tira le fauteuil et s'assie devant l'écritoire, elle ouvrit le livre, elle trempa la plume dans l'encrier, souleva le linge blanc et mangea un biscuit doré .

elle écrivit sur la page les vers d'un poète espagnique qu'elle avait rencontré à l'encierro de Béziers.

Elle se rappela de son nom qui l'avait sourire , de sa voix grave , de la façon dont -il parlait à sa mère.

Il s'appelait
Lope De Vega

Ma mère

J'ai rencontré des petits yeux
verts, mutins beaux,
ah! je meurs d'amour pour eux
mais eux se rient de moi!
Les deux pupilles de leurs cieux
ont tellement varié
que de ma chaude espérience
c'est transformé en désespérance
je crois ma mère c'est ma vie et ma mort
que j'ai vues en les voyant.

Qui êut pensé qu'une couleur ainsi m'ensorcélerait
Oui , qui l'êut pensé
à moins qu'il ne connaisse l'amour!
Ma mère en ces yeux je me suis perdue
Et il me faut retourner en eux
je meurs d'amour pour eux

Oh! ma mère les beaux yeux que j'ai vu!.

Lady posa la plume , une tâche d'encre venait de tomber sur le bois de l'écritoire elle l'éssuya avec le bord de son jupon et repris des friandises tout en regardant le luth poser sur la table.

Tessay Avait entendu le poème de Lady.

Il sortis de l’ombre et du silence qu’il avait observé pour ne pas la dérangé et l’applaudit.

Bravo mon aimée, c’est très touchant. Mais je m’aperçois qu’il y a ici un désordre certain, c’est un fouillis artistique certes mais il faudrait que je range un peu tous ces parchemins.

Il pris un parchemin au hasard, il le déroula.

Tenez Lady celui-ci que j’ai écris ne me satisfait pas complètement. Je vous le lis

L'Amour est une dette qui se paye au quotidien.
Sa monnaie unique : les baisers, caresses, câlins.
Les deux parties d’intérêts sont redevables,
Tantôt percepteur, tantôt contribuable.

Je l’aime beaucoup mais le début avec dette fait penser que l’amour est une corvée, une obligation j’ai tenté de remplacer ce premier vers pas L’Amour est une recette qui est rétribuée au quotidien, Mais cela ne sonne pas bien … Qu’en pensez vous ?

Il la regarda, Ai-je payer toute ma dette aujourd’hui ?

Il posa le parchemin lui pris le bras et l’embrassa dans le cou.

[i] Lady tenait le luth dans ses mains, elle éssayait de faire quelques accords.

Elle reposa le luth sur la table , se retourna et écouta Tessay


"Votre premier vers!
eh! bien ! je vais vous dire ce que j'en pense!

" Moi! je dirais,

L'amour à plusieurs facettes que l'on distribue au quotidien.!
Lady fit un petit sourire ..

Et puis ! Tessay
elle le regarda dans les yeux

" L'amour c'est parfois un serpent magicien!"

hélas! la journée ne serat pas assez longue pour payer votre dette aujourd'huie!


Elle lui fit un petit baiser sur le nez , repris dans l'écuelle un biscuit doré, le mangea en regardant Tessay.

[i] Lady regardait Tessay lui lire se poème, elle lui prit la main et lui disant d'une petite voix

Le printemps doucement évente le visage de la rose
Dans l'ombre du jardin, comme un visage
aimé est doux
Rien de ce que tu peux dire du passé
ne m'est un charme
Sois heureux d'aujourd'hui ne parle pas d'hier.

elle effleura de ses lèvres la main de Tessay et lui donna un petit baiser.

Ce matin là, Tessay se leva, il sortit dans le jardin sans faire de bruit pour ne pas réveiller Lady.

C’était le tout petit matin.

La quiétude de ce moment, les couleurs encore pastels de la nuit qui s’en va et du jour qui s’éveille, les fragrances de la nature, la rivière qui murmure, l’inspirèrent.

Il revint dans le salon de musique, coucher sur le papier plume à la main les douces idées qui lui vinrent, puis lassant dans le salon son parchemin mit à exécution son tendre plan.

C’est l’heure ou la rosée pointe avec l’aurore.
Je suis réveillé mais toi tu dors encore.
Enlacé dans les draps j’aime sentir ta douceur
Qui hante encore mon corps d’une tendre chaleur.

Je vais chercher des roses qui sont dans le jardin.
J’en ôte les pétales lentement un pas un.
Je les répands en pluie sur le champ de nos draps
Recouvrant le berceau qui accueille nos ébats.

Lentement sur la plaine le soleil se lève,
Emportant doucement avec lui tout tes rêves.
J’admire ton corps nu et ton teint de rose.
Tu murmures mon nom par tes lèvres closent.

Chaque respiration soulève ta poitrine,
Mais je n’ose te toucher de mes mains si câlines.
Par ma plume je t’effleure, de ton cou à tes fesses.
Tu frisonne et t’éveille à ses douces caresses.

Tes paupières s’ouvrent et tu lâches un soupir,
Dans ton regard je sais deviner ton désir.
Je reviens près de toi, ton sourire me promet
Dans le creux de tes bras un beau rêve éveillé.

.

[i] après avoir fait sa toilette lady rentra dans le salon elle fit bouger les cordes du luth et prenant une plume elle déposa sur un parchemin le doux réveil qu'elle venait de vivre dans les bras de Tessay.

En me réveillant j'exalte un soupir
tes yeux posés sur moi brille de désir
tel un lac bleutés de mille étincelles
ta bouche brûlante frôle mes lèvres ardentes
enlacer dans un voile de soie ressentant ton émoi
tes doigts impatient caressant la courbe de mes seins
de mes mains câlines parfumées de jasmin
j'effleure le creux de tes reins encore une fois
je prends dans ma paume une brassée de fleurs
que je répands en cascade sur ton coeur
prenant plaisir à te sentir frissonner
déjà près à m'aimer
l'intensité de tes ébats me promet le nirvana.

le front poser sur la vitre du salon lady regardait la pluie tomber elle sourit en pensant à la douce nuit passait dans les bras de tessay devant la cheminée .

elle prit un parchemin et écrivit :

Ton Amour en mon coeur couronne mon diadème
les grands vents soufflant font frémir nos emblèmes
tes yeux sous ma douceur se couvre de tendresse
peignant de mille étoiles le bleu de l'allégresse
sur un manteau de velours qu'habille tes paupières
de mes mains câlines et douces je fais une prière
brodant une guirlande de fil d'or et de laine
d"ou n'aie , un trésor précieux et merveilleux qu'entraîne
mon coeur contre ton coeur chantonnant l'odyssée
d'un conte de mille nuit parfumés de baisers.
elle posa la plume et embrassa le parchemin .

Lady prit la main de Tessay et l'emmena dans le salon de musique

elle écarta sur la table tout les parchemins et lui donna dans ses mains un petit feuillet , où elle avait écrit un doux rêve qu'elle avait fait en dormant contre lui.

C'est si doux de chérir ton corps de ma bouche
l'empreinte de mes mains et de mes brûlants baisers
l'ardente passion fleurissant notre couche
te donner , m'offrir à toi, t'entendre m'aimer
t'appartenir sans cesse en amante fidèle
bercée dans tes bras de ta tendresse éternelle.


" Voilà mon Aimé c'est une douce surprise ...

Lady dans la nuit , très énervé ne pouvant pas trouver le sommeil , rentra dans le salon de musique .

elle prit la plume dans l'encrier , et buvant doucement une infusion de gingembre composât ses petits vers pour son Tessay.

" Mon bien Aimé à mon coeur et j'ai le sien,
L'un contre l'autre fort loyalement échangée
Le sien m'est précieux , il ne peux se priver du mien
Meilleur marché jamais ne fut passé."
Lady fut toute heureuse et se sentit mieux après avoir but son infusion .


Elle ressortit du salon en chantonnant.